Rachel est aujourd’hui la fondatrice de Pastille, une marque engagée de décors pour gâteaux biscuits. Pendant des années, elle a cherché à fusionner ses deux passions, la pâtisserie et le design. Après un parcours semé d’embûches et de mésaventures et à force de saisir les opportunités, elle a finalement trouvé sa place et se construit désormais la vie qu’elle désire vraiment.
Une enfance atypique
Dès son plus jeune âge Rachel se passionne pour la danse classique. Dans un premier temps, ses parents refusent qu’elle en fasse. Mais à force d’obstination elle obtient gain de cause. Elle se donne corps et âme dans sa passion, fait sport étude jusqu’en terminale avec pour objectif de devenir danseuse étoile. Mais malheureusement, elle se blesse à quelques semaines des examens et auditions.
« La vie est bien faite. »
Rachel
Pour rebondir, elle décide de saisir l’opportunité d’écrire son avenir en se dirigeant vers des études de mode. Après une année de MANAA (mise à niveau en arts appliqués), elle fait un BTS design de mode puis un DSAA (Diplôme Supérieur des Arts Appliqués) qui l’orientent vers un métier de directrice artistique. À la sortie de ces études, elle trouve un CDI chez Kiabi en tant qu’illustratrice pour le rayon bébé.
Un parcours un peu flou
Rapidement elle s’ennuie dans son travail et ouvre en parallèle un blog expérimental autour de la pâtisserie. La pâtisserie a toujours fait partie de sa vie mais à ce moment elle envisage d’en faire son métier. Elle voudrait mêler ses deux passions : le design et la pâtisserie, c’est comme ça qu’elle trouve une formation de design culinaire à Reims. Elle se lance dans cette nouvelle expérience toujours sans savoir ce qu’il en ressortira à la fin.
« Ça a toujours été en parallèle de ma vie mais j’ai mis longtemps à comprendre qu’il fallait que j’en fasse mon métier. »
Rachel
En rentrant de cette formation, elle trouve un CDI alimentaire en tant que vendeuse chez Alice Délice. En même temps, elle fait des missions freelance pour Kiabi et d’autres marques textiles comme illustratrice. Mais ce n’est pas tout ! Pendant sa formation, elle rencontre Marion avec qui elle monte le Studio Exquisite avec pour projet de créer des carnets de tendance pour les pâtissiers et chocolatiers. Elle fait des choses extraordinaires mais c’est très intense mentalement.
L’expérience qui change sa vie
Un jour, alors qu’elle faisait des travaux dans sa maison, c’est dans un état presque second qu’elle s’inscrit au Meilleur Pâtissier. Elle ressent un fort besoin de faire des gâteaux, de rencontrer des professionnels et de partager sa passion. Elle appréhende le concours et se prépare comme une gagnante. Elle va saisir toutes les opportunités que cette expérience lui offre en allant jusqu’au bout.
« Quand je fais un truc c’est pour aller jusqu’au bout et le faire niquel. »
Rachel
Et pourtant c’est bien l’expérience qui a changé sa vie. Elle y a fait des rencontres qu’elle n’oubliera jamais et qui sont aujourd’hui sa force. Il y a bien sûr son amitié avec Gabriella (épisode 8 saison 1) mais aussi la rencontre de grands chefs qu’elle va re-croiser plus tard dans son parcours. Ces chefs sont notamment Pierre Hermé et Frédéric Beau qui vont lui valider le concept de son projet qui va devenir Pastille.
La création de Pastille
Loin d’être un long fleuve tranquille, la création de Pastille a pris quelques années. D’abord est venue l’idée une première fois lorsqu’elle sort du Meilleur Pâtissier. Elle ouvre à nouveau un blog pour préparer l’après et se met à faire des petits sujets en céramique pour illustrer ses recettes. À ce moment, elle voudrait que ces sujets soient comestibles mais ça en reste là. Puis elle découvre le concept des feuilles de transfert mais ne trouve pas de marque qui produit de jolis décors. Bien loin de l’arrêter, elle a décidé il y a longtemps de saisir toutes les opportunités qui s’offrent à elle et donc les dessine elle-même. C’est ce projet que l’équipe de Pierre Hermé et Frédéric Beau valident. Elle s’achète une imprimante, y met de l’encre comestible et commence à imprimer ses décors sur des feuilles de transfert.
« On y va et on verra quoi »
Rachel
L’idée de décors en chocolat facile à utiliser est née ! Mais pas si simple à mettre en place, elle fait des premiers tests pour s’assurer que le projet rencontre du public. Comme c’est le cas, elle se lance, c’est parti. Sauf qu’avec ses convictions écoresponsables, elle se heurte à de nombreux obstacles qu’elle surmonte aussi bien qu’elle le peut et surtout sans jamais dévier de sa route. Elle a une vision des choses que j’admire énormément et elle n’hésite pas à l’affirmer haut et fort même si elle est parfois à contre-courant.
Les références
